Les percussions
Tamboulin ou tambour
Apanage des annonceurs (garde champêtre, crieur public…) dans la tradition populaire, il accompagne le couple biniou-bombarde en pays de Loudéac jusqu’en 1930 ; il se joint aux couples de treujenn gaol en pays Fisel jusqu’aux années 20, et en pays Fanch jusqu’à la seconde guerre mondiale.
Caisse claire écossaise
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Timbre tendu en contact direct avec la peau supérieure contrairement aux caisses claires d’orchestre, d’où l’appellation « timbre de frappe ».
Grosse caisse
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Instrument de souche européenne, on la nomme bedon ou bedondaine au Moyen-Age (alors qu’elle se porte à dos d’homme), elle apparaît au 18e dans les formations de type orchestral.
Tambour de grande taille frappé avec une mailloche à tête de liège ou de feutre, donnant un son puissant et très grave, elle peut être posée sur un chevalet ou accrochée aux épaules.
Toms
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Originaire de Nouvelle-Guinée, il sont importés en Europe durant les années 30 grâce au jazz américain. Ils sont de dimensions variables, avec des fûts très allongés, des éclisses (côtés) cylindriques en bois et de hauteurs diverses.
Fixés sur des trépieds réglables en hauteur, ils sont frappés par des mailloches à tête dure ou feutrées, ou par des balais en métal.
Le pupitre des percussions s’est également étoffé de divers instruments tels que : les cloches tubulaires, le gong, les cymbales, les djembés…

